Pensées de Taborea

[HRP]Tout comme le sujet "billet d'humeur" des Palabres de barbares, les "pensées de Taborea" seront le lieu idéal pour exprimer quelques pensées courtes de vos personnages. Le concept étant un peu inhabituel, je vais donner l'exemple et attendre de voire si le sujet a de l'avenir.

Quoi qu'il en soit, le HRP y est strictement interdit (même pour une phrase) et je supprimerais rapidement ce poste sitôt que je me serais assuré que le principe est acquit.[/HRP]

Inquiéte

*Les lèvres accolé à une pinte d'hydromel, Kyrjä s'inquiète au sujet de son einherjar qui semble avoir perdu son esprit combatif d'antan qu'elle avait décelé en lui*

Lassitude :

*récite une pensée a voix haute, avec la forme d'une prière et le ton d'un poème.*

J'ai besoin de toi plus que jamais, j'hésite a revenir te demander conseil ...
ô toi grand guerrier, immense sage, toi qui est mon frère de sang ...
le retour au origine est un besoin mais je n'est les moyen de suffire a ce besoin.

Perplexe

Décollant son visage de la page du livre sur lequel elle s'est (encore) endormie, elle se demande si ses recherches servent vraiment à quelque chose ..

"A force je vais finir comme eux ..."

Un silence.

" Et pourquoi je m'endors toujours sur ces fichus bouquins ! Je déchire les pages à chaque fois ..."

Protocolaire

Assise devant son bureau, Kyrjä répondait à la demande d'un invité souhaitant venir armé à la réception Valkyrie...

Citation :

Sire,

Nous Valkyrie, considérant que l'arme est le prolongement de notre bras, ne saurions imposer à nos invités de venir sans leurs membres.

Venez donc aussi "membré" que vous le désirez.

- Kyrjä, Héritiére de Freyja -

Meurtrier

A genou devant la fontaine de Varanas Goraz laisse couler ses larmes


*Je l'ai libérer...Elle est heureuse maintenant....loin de son démon....avec son Dieu...j'ai bien fait....je sais que j'ai bien fait....*

Meurtrie, le cœur déchirer, il restera la toute la nuit...

Ne trouve plus le sommeil

Réalise peu à peu que sa sœur Myan n'est plus et qu'il lui faut à présent oublier son nom. Se retourne dans son lit en pensant qu'en d'autre temps, avec d'autres façon elle aurait pu la retenir. Se tourne à nouveau en réalisant qu'elle n'aura sans doute plus l'occasion de rire secrètement de ses maladresses. Se tourne encore en martelant mentalement "Mya... Niemand, Niemand, Niemand"...

A Genoux

Le regard dans le vague, elle était repassée devant la fontaine. S'était arrêtée. Avait regardé le sang qui ne voulait pas disparaître. Ses pensés s'envolèrent vers les moments passés en compagnie de Nûmea. Comment monter sur l'abbaye. Ouvrir un salon. Ses remarques désagréables mais si drôle. ... Elle avait quémandé son départ à l'Héritière malgré tout ça.

"Je ne dois pas regretter. Je ne dois plus penser." Elle regarda une dernière fois la fontaine. "Je reviendrais quand tout sera terminé."

Elle ne put se relever. "Niemand ..."

Fataliste et indifférente, le mur se dresse enfin...

Le temps passe, avance, balayant sur son passage sans que personne n'y puisse rien... les souvenirs candides de ce que furent les premières heures, les premiers jours alors que seul l'espoir et l'avenir comptaient. Mais le temps modèle les hommes, les femmes et peu à peu plus clairement, leur voie se dessine, s'éloignant de celles d'autres... Et c'est ainsi.

Il est inutile de vouloir lutter, je l'ai enfin compris, on ne fait que repousser l'inévitable, le Wyrd est le seul décideur de tout cela, qu'il est sot de songer vouloir en modifier le cours par ses actes... Inutile de prolonger certaines douleurs en croyant les voir s'effacer. Les mots sont inutiles, la compréhension aussi. Il suffit d'avancer selon cette voie qui se trace... Inutile de vouloir changer quoi que ce soit.

Je ne pleurerais pas sur ses sœurs perdues... Elles l'étaient déjà, sans doute depuis le début.
Je ne chercherais pas à changer quoi que ce soit.
Que chacun suive la voie du Wyrd et que chacun accepte ce sur quoi il n'a aucune prise...

Une longue nuit

Des courbatures dans les jambes, Goraz se releva lentement après une nuit passer a genoux devant la fontaine.

*Je ne t'oublierait jamais....je te le promet...*

Passant ses doigts sur la plaie qu'il s'était lui même fait sur le torse pour ne jamais oublier, il quitta lentement les lieu, un dernier regard pour le sang séché de Nûmea.

*Je verserais leurs sang pour toi!*

Brave parmi les braves,Jotunheim est tombé au combat.
Je ne l'ai pas vraiment connu, mon Einheri.
Amant?nous n'avons rien partagé.
L'amour? Surement comme un frère.
Oui,comme un frère.Pas le même sentiment que j'éprouve
en ce moment,me faisant trembler de désir.
Sentiment contre nature,peut-ètre,cela m'est égal...

« J'veux qu't'ai jamais mal, qu't'ai jamais froid,
Et tout m'est égal, tout à part toi. »

Les yeux rivés sur son reflet, ses cheveux lâches et peignés par les soins de Juanmyrr. Elle réalise. C'était cette petite fille aux cheveux défaits, cette enfant de dix ans, qu'elle s'attendait à voir une fois ses couettes ôtées. Mais elle a grandie. Et c'est une femme qui lui renvoie son regard désormais – deux yeux bleus rappelant le paysage glacial d'Ystra... cernés d'une ligne rouge qui lui évoque qu'elle a souffert pour en arriver là.

Quand il détournera les yeux, elle refera ses couettes, pour que Groââh la reconnaisse. Parce que c'est tout ce qui importe désormais, cette famille qu'elle s'est choisie et qui ne méprise pas la femme qu'elle est devenue, cette combattante pour qui elle s'est sacrifié. Ce « quelqu'un » qui a des couettes et qui a compris que pour exister, il fallait ne plus être soumis au mépris, ne plus être constamment humilié par les actes d'autres, par leurs mensonges. Pour exister, il ne fallait pas attendre d'être « quelqu'un » à leurs yeux, il fallait qu'ils ne soient eux-même plus personne à ses yeux à elle.

Elle repense au regard de Gwendhël. Groââh frotte son museau frais contre sa main. Lui ne l'a jamais méprisé.

inquiétude

*Est inquiet du sort de Goraz qui est surement déchirée de remord a l'heure actuel et pour Niemand qui ne sais exprimer ses sentiments envers les valkyries *

Déchue ?

Valkyrie déchue. Elle ne comprends pas ce que cela peut vouloir dire. Juanmyrr lui explique, mais elle ne sait toujours pas. Est-ce que c'est une façon de parler d'une Valkyrie errante ? Sûrement. Mais elle préfère l'idée d'errer à l'idée d'être déchue. Il pense aux anges abandonnés sur terre et elle tourne la tête vers ses ailes.

Valkyrie déchue. Elle fronce les sourcils. Si c'est une valkyrie qui a été déshonorée, à qui on a ôté ses fonctions, alors elle n'en est pas une de Valkyrie déchue. Ils lui avaient déjà enlevé son honneur avant. Elle n'a jamais eu de fonction. Et... Dame Yumehian lui avait demandé si elle voulait devenir une valkyrie, pendant son épreuve, comme si elle n'en était plus une.

Peut-être qu'elle était déchue avant de partir, alors. D'ailleurs, elle errait déjà, non ? Alors, elle ne peut pas être une valkyrie déchue et peut-être même pas une valkyrie errante. Elle est une valkyrie libre, ou alors est t-elle juste une femme libre à qui Odin a octroyé des ailes. Ce doit être ça.

Elle a peur qu'on veuille les lui arracher, maintenant. Mais Autari la rassure. Il les grillera tous, si c'est le cas, et sa sœur pourra se repaître de cette odeur qu'elle aime tant... celle du poulet grillé. Heureusement, Juanmyrr est plus tempéré. Il prône la discussion, la compréhension. Elle repense à Jeswel qui lui sermonne qu'elle doit parler, exprimer. Elle penche la tête sur le côté, l'une de ses plumes s'envole puis redescends doucement vers le sol. Pile, les mots du cœur. Face, les actes de la déchéance.

Un duo particulier...

Elle et son frère échangent un regard puis se focalisent sur le duo étonnant qu'ils ont lâché à Varanas avec une mystérieuse mission.

Une fille de Loki dérangée. Une cuisinière prête à inventer n'importe quoi pour leur faire plaisir. Ces deux-là s'entendent, en particulier pour embrouiller les gens. Le doute s'insinue en Niemand en les voyant partager un rictus complice. Elle songe à les prévenir de ne pas raconter n'importe quoi, de ne pas aller n'importe où pour parvenir à leurs fins, mais les mots restent bloqués. Quelque chose lui dit qu'il est encore trop tard.

« On aura qu'à dire qu'on les connait pas si jamais elles montent un bateau trop énorme... » Propose l'humaine à son frère avant de se détourner et de retourner se coucher.

Et elles grandissent

La cuisinière ne sait pas quoi répondre à la Valkyrie à couettes quand celle-ci -défaite- lui murmure : "Elles grandissent..."
C'est dans l'ordre des choses, le temps passe et les gens grandissent, évoluent, on ne peut rien faire contre cela. Niemand l'admet, s'y résigne, mais ça n'empêche pas qu'une boule bloque sa gorge. Akamyss prends place sur le lit à côté de son amie et Groââh les rejoint. Ils se blottissent tous les trois les uns contre les autres, ne formant plus qu'une seule masse. "Chez Groââh ça ne se voit pas." Souffle la cuisinière. Et l'ourson leur lèche à chacune une main, comme pour approuver.

... Le cœur vide et froid, caverne de pierre oubliée, désertée, le souffle poussiéreux...
Il n'y a plus rien qui recèle de l'intérêt ou de l'émoi... le calcul implacable, les informations à traiter comme des faits lointains, mais aucun sursaut à son âme engourdie, prisonnière, qu'elle a offerte en pâture...

... A défaut de se sentir moins bien, elle ne se sent plus, n'existe plus, ne ressent plus...

... A quoi bon sauver sa vie ? Espérer quelque chose ? Continuer encore... avec rien en dedans que le souffle glacé du néant...?

... Une errance de plus, mais aucun salut espéré dans la mort, car espérer aurait signifié vouloir quelque chose, et elle avait déjà dépassé ce stade.... Feuille morte soufflée au vent par la bourrasque d'automne, ballotée entre les courants, insensible, se laissant juste portée par les remous chaotiques...



... Pourtant, quelque part, dans un monde proche mais inaccessible, une créature, autrefois homme de chair et de sang, se nourrissait, devenait plus fort, semblant renaitre de ses cendres mystiques...

Perdue

*arpente Varanas à la recherche de quelqu'un avec qui parler, chantant une vieille chanson apprise par sa confidente en son plus jeune âge, étant submergé par les gens, les coutumes, et les traditions...*

Cette nuit là, Kyrjä avait grand peine à trouver le sommeil. La veille, elle avait arpenté le comptoir à la recherche d'un guerrier qui accepterait son duel. Mais pas un n'avait valu la peine de ses efforts. Tard dans la nuit et fatigué de ses vaines recherches, elle s'était décidé à regagner l’abri de fortune qu'elle avait monté à proximité dans les bois. Naïvement, elle s'était figuré que la fatigue aidant, elle ne tarderait pas à trouver le sommeil...

La lune était rouge ce soir là ; Mauvais présage. Elle s'allongea sous sa modeste toile et ferma les yeux. Des heures durant, elle contempla le ciel par l'interstice du voile qui partait en lambeau et lorsqu'enfin elle fini par sombrer, ses rêves se firent sombres et poisseux pour l'âme.

Dans son sommeil, elle se retourna.

J'ai enfin réussi à reproduire ce baton qui
m'a transporté en Taboréa,mais aurai-je le
courage de l'utiliser?Et Myan,pourrai-je l'abandonner?
Si elle pouvait venir,ce serait si simple...
*Coeur trop lourd*

*Inquiet*

Reviens après quelque jours d'absence pour voir des personnes partir

"Que se passe t' il ici ?? pourquoi tout le monde part ?? "

Voyant que tout le monde a l'air triste, il pose une question

"Peut on m'expliquer ce qu'il se passe ?"

La nuit avait été aussi longue que désagréable. Au petit matin, tandis qu'elle chargeait ses affaires sur le dos de Siegfried, elle hésita quant à sa destination. Finalement, elle se hissa sur le dos du majestueux animal, et tira sa bride pour l'orienter vers le sud. selon son calcule, dans 3 ou 4 jours, elle aurait rejoins la capital.

Varanas... Qu'il serait bon de retrouver la chaleur d'un foyer et de gouter à la bonne humeur Valkyrie arrosé d'hydromel !

[HJ: Absente jusqu'à mardi je pense... Ensuite, hmmm...]

Arrivée devant le château des Clandestins, elle fit demi-tour. Sa décision était prise, elle allait disparaître. Il le fallait.
Après ce qui serait son dernier vrai sourire, elle partit en direction de l’aérostat. Elle déposa une vielle et précieuse bouteille d'hydromel dans un buisson proche, étouffé par les ronces. Comme dernière marque.

La nuit tombe et l'aérostat part vers les Terres du Nord. Après, il faudra traversé le col Sans-Tête puis ramper .. Encore. Toujours.

Une gigantesque porte d'acier commence déjà à grincer. Elle va de nouveau s'ouvrir, enfin ! Puis, pour combien de temps devra-t-elle rester fermée ?