Le marteau et l'enclume [EVENT]

[HRP : Cet event est accessible à tous pour le loisir de la lecture, mais seuls les joueurs participants sont "autorisés" à poster (Un inconnu), merci]


Une silhouette encapuchonnée dans un grenier...

Humn le lieu est parfait, j'espère que les autres arriveront en temps et en heure, avant la fermeture du moins...


L'inconnu semble fébrile, comme un enfant dont le rêve s'accomplit enfin. Quoique un peu trop méfiant et stressé pour un enfant, trop grand aussi. Il marmonne à mi voix en faisant les cent pas.


Si quelqu'un m'a vu, je suis paré pour l'asile.. Tout ira bien, tout ira bien, tout ira bien (...) Aller, on se laisse pas abattre ! je ne suis pas seul !

Il triture un morceau de chiffon marqué d'un symbole inconnu, lui aussi.

Qui est tu , Mystérieuse personne ?

[Traines-tu dans tous les greniers du monde pour avoir repéré un inconnu marmonnant ?]

AH !

L'inconnu saute par la fenêtre et disparaît dans un ruelle sombre...

A une nouvelle silhouette encapuchonnée :

Je vais devoir retrouver un nouveau lieu pour nos amis, ce grenier n'est pas sûr pour nos recherches.

Hochement de tête de part et d'autre.

Ces deux là se séparent. Alors que la première se faufile dans une échoppe, la seconde bondit sur les toits à la recherche d'un espace plus tranquille. *Là ! une vieille maison abandonnée ! Ah, non, pas si abandonnée vu le nombre de rats.* La main en visière pour scruter la ville .*Ça grouille*. Mais ici et là, des coins dorment encore. De toits en toits, la visite continue, jusqu'à une lucarne voilée de toiles d'araignées. *Bon signe.* Un coup d'œil rapide, le lieu est désert. Un bond agile, un nuage de poussière s'échappe de la fenêtre. *Tout est calme ici*. A l'extérieur, l'agitation de la rue est à son comble, les commerçants hèlent les manants, les aventuriers et les seigneurs tandis que les artisans battent le fer et soufflent dans la sciure volatile. Quel contraste au cœur de la cité.

*Je dois en avertir mes compagnons, je pense avoir trouvé, enfin un endroit approprié.*

La silhouette s'évapore dans les fumées et les vapeurs de la ville, ne laissant trace de son passage. La nuit tombe sur Varanas, doucement les odeurs de cuisine et la musique succèdent aux relents de sueur et au vacarme du labeur de la journée.
Demain est un autre jour...

Un inconnu ? une inconnue ? Personne ne saurait dire : le visage est méconnaissable sous le voile opaque du chaperon et son corps, rendu androgyne par l'épais tissu de la robe, ne révèle rien de plus.

C'est le matin, la ville se réveille à peine, aux cris des dernières victimes du crime, des coqs et des boulangers.
L'inconnu pénètre dans une boutique et attrape en passant le bras menu de l'enfant de la maison.

Viens là toi ! J'ai de quoi remplir tes poches et ton ventre dans ce sac. Prends ce tissu et ce symbole brodé, va à la boutique des tisserands, passe commande pour une dizaine de robes amples. je les veux de ce tissu là et ornées du symbole que je t'ai remis. Reviens ce travail fait et je te donnerai ce que j'ai promis. Si tu travailles bien, tu auras plus encore la prochaine fois. Allez, va maintenant.

A la dérobée, l'inconnu pousse une porte dans l'arrière boutique. *Personne, bien, j'ai déjà le lieu, bientôt nos tenues, ne reste qu'à faire parvenir un message à nos alliés et décider de la date.* Il s'installe à un petit bureau et commence à écrire, concentré, ledit message.

L'enfant revenu, le sac d'or et de provisions échangé, l'étrange silhouette s'en va et se fond dans la cohue.

Un autre inconnu, ou bien le même. La silhouette se faufile dans les ruelles, accordant à peine un regard aux caisses et tonneaux vides éventrés dans les plus sordides recoins. Elle se sent ombre, s'en amuse, le visage impossible à reconnaître. Ses pas glissent sur le pavé, ses mains frôlent les murs.

Le lieu de leurs rendez-vous secrets l'accueille après une volée de marches, poussiéreux, délaissé par les regards avides de la foule qui remue la ville. L'inconnu inspire, s'imprégnant de l'isolement que lui offre l'endroit, puis tousse et éternue. Un sourire, la silhouette s'assied en tailleur au centre de leur cache et extirpe de son sac un parchemin soigné. Ses yeux dévorent les mots.

La lutte. L'inconnu l'aime, la ressent. Son âme y goûte toujours avec délectation. Ce combat lui plaît. Voilà longtemps qu'elle l'attends, qu'elle le désire.

- Enfin, nous allons nous dresser face..." Ses mots s'interrompent et son souffle se tait. Des pas résonnent, proches. Le corps se tends, le regard se pose sur l'entrée. Une lame aiguisée glisse de sa manche à sa main. Ses épaules s'arquent, sa position change, l'inconnu se prépare à bondir.

Un autre entre. Un inconnu. Il a le symbole. La première silhouette sourit, mais l'autre ne peut le voir... deux capuches se font face, deux souffles suspendus se libèrent. Reconnaissance.

*je sens des présence dérangeante dans les alentours, mais quelle sont elle , mon sang est en ébulition, il vas y avoir de l'action*

Mon Frère rejoins moi, je pense que nous allons pouvoir goutter au sang et je pense qu'on ne sera pas trop de deux pour se régaler

La rue est pleine des rumeurs de la ville, de ses humeurs aussi. Aujourd'hui, l'inconnu masqué la trouve encore plus nauséabonde ; *il est plus que temps de se mettre à l'ouvrage.* En pénétrant dans le lieu de rendez-vous de ses compagnons, il se méfie plus que jamais ... *quelque chose ne tourne pas rond par ici.* Alors que l'obscurité se disperse sous ses yeux, il s'aperçoit qu'il n'est pas seul, trébuche, se rattrape à peine sur une poutre vermoulue. *ouf* Un instant, la panique l'a submergé, mais le symbole lumineux orne la toge de l'autre. Thurisaz et l'enclume noire sur fond rouge, les neufs mondes dorés, le même motif que sur la sienne. Un signe de tête, le cœur en joie, il le reconnait.

Nous y voilà. Les derniers événements au campement nous prouve bien l'urgence de notre devoir. Demain, nous nous retrouverons tous ici. J'espère que d'autres nous rejoindrons. Une armée, oui ! Une armée ! Pour se battre contre toutes ces ...

Un mot qui peine à franchir la barrière de sa bouche, un mot honni, incarnation de la haine et du désespoir en ce monde.

Nous allons devoir nous préparer avec discernement, l'ennemi est si fort, il pourrait nous détruire d'un coup. Nous devons être juste plus rusé que ces fourbes, plus intelligents que ces froids calculateurs. Nos connaissances sont encore bien maigres, on aurait bien besoin de quelques érudits à nos côtés ...

*Des idées, vite ! Le monstre est aux portes et notre communauté est encore à ses balbutiements.* La réflexion le plonge dans un mutisme soudain. Une heure peut-être s'écoule, puis il secoue la tête et se relève d'un bond déterminé

Bien, je dois encore travailler un peu ce soir, je vous salue mon ami ! A demain !

Le soleil rougi du crépuscule embrase la ville ; son dernier souffle chaleureux forge l'espoir de lendemains meilleurs dans le cœur de l'inconnu.

Trois jours plus tard...

*Pense à ces sales monstres et tout ira bien ... * Voila ce qui tournait en rond dans la tête de cet inconnu là. *Il faut se concentrer, les discussions ne vont pas être aimables après l'échec de la dernière fois. Trois Braves-Forgerons ont subi de graves blessures, un autre a eu une commotion, et pourquoi ? Rien ... ou si peu. La force brute de la chose n'était même pas le plus important, autre chose de moins visible et pourtant de beaucoup plus puissant semblait la tenir en vie, tout en haine et en sang. Nous devons savoir.*
D'un pas distrait mais rapide, il franchit les divers passages menant au point de rendez-vous. Les nuages étaient lourds de pluie et l'orage serait sans doute sur eux avant la nuit noire. Et les rues seraient vidées..
*Hum mauvais. Quoique, à cette heure, il n'y aura sans doute personne, mais sait-on jamais ? Enfin, pressons, plus le travail sur cet échantillon de sang commencera tôt, plus nous saurons contre quoi nous nous battons*

Un mot devant une porte, il l'ouvre et se faufile à l'intérieur. Il y fait chaud, très chaud, et aussi bien sombre. L'inconnu scrute les ombres avant de s'avancer plus avant..