Musique d'ambiance - Jesper Kyd - Apocalypse
Entends ! Toi qui sauras m’entendre !
Slévas, entends ce que j’annonce,
Grandeur et misère du monde,
Son déclin
Sa renaissance
Pour tous ceux qui sont éveillés.
...
Abandonnée, Gaïa, la terre mère fertile et féconde demeurera aride et stérile,
et grâce à l’humeur aqueuse enfermée en son ventre et par sa vivace nature,
elle continuera de suivre en partie sa loi de développement jusqu’à ce que,
ayant traversé l’air froid et raréfié, elle soit forcée d’achever sa course dans l’élément du feu.
Alors sa surface se consumera en cendres et ce sera la fin de toute terrestre nature.
Le pouvoir des runes,
Père des gardiens d’antan
Responsable des anciennes décadences,
Sauveurs des démons endormis
Cette chose…
Qui exposera l’humanité entière à de grands malheurs,
A des périls et à la mort.
A beaucoup qui la poursuivront, après bien des tribulations,
Elle accordera des jouissances ;
Mais quiconque ne lui rend pas hommage mourra dans le besoin et la misère.
Pouvoir des runes…
A cause de lui, les vastes forets seront dépouillées de leurs arbres et de leur magie ;
pour lui,
une infinité de créatures perdront la vie.
Nombreux sont ceux qui se dresseront l’un contre l’autre,
Le pouvoir des runes créera à nouveau l’avidité du pouvoir !
Malheur à qui se placerait entre eux, car il serait mis en pièce.
On entendra des cris lugubres et de hautes clameurs,
Les voix hautes et irritées de ceux qui sont torturés et dépouillés
Laissés nus et sans mouvement,
et ce sera cause de la puissance motrice qui actionne tout.
Qu’ils sont nombreux ceux qui ne naîtront jamais…
D’innombrables générations sont déjà mort de s’être nourri de ce qui était trop fécond.
Le lait que vous avez retiré aux petits enfants.
…
Vous ne serez pas de ceux là.
Tu ne seras pas de ceux là Slévas !
…
Tu verras, toi qui écoute,
Que ceux que l’on considère comme ayant le plus d’expérience et de jugement,
Moins ils ont de besoins,
Et plus ils recherchent de choses et amassent avec avidité.
Tu feras de la lumière pour les mort
Toi tu marcheras sans te mouvoir parfois,
tu converseras avec les absents,
tu entendras ceux qui ne parlent pas.
Car tel est ton destin.
Tel est ton devoir
Et celui des tiens qui s’éveilleront avec toi,
Car tu ne seras pas seul Slévas.
Écoutes ce que je dis
Construis les hauts remparts d’une puissante cité
Rassemblez vous
En ce château, vous œuvrerez pour que Gaïa perdure
Vous cheminerez sur ces terres en proie au plus grand des désarrois !
Pour qu’on ne voit pas des bêtes vêtues de ténèbres sortirent de terre,
et attaquer votre race dans de prodigieux assauts,
et que leurs morsures féroces n’empoisonnent votre sang cependant qu’elles vous dévorent !
Pour qu’on ne voie toutes ces choses qui m’ont fait perdre la vue
Et me feront perdre la foi
Pour que la colère ne me dévaste plus!
...
Slévas !
Debout !
Redresse l’échine !
Lève le poing !
Les preux se reconnaîtront, ils entendront mon appel !
Alors je les guiderai vers votre château
Ensemble vous porterez des lumières pour éclairer le voyage de ceux qui ont perdu la faculté de voir !
…
Souviens toi de mon nom Slévas,
Je peux prendre bien des formes,
Mais je ne porte qu’un seul nom que je fais tien,
Il est celui que j'ai inscris dans vos chairs,
Envoyée de Gaïa, je suis la Nymphe Festoyante